Fanthaïsa
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On a tous quelque chose à chercher. Certains cherchent leur âme soeur, d'autres se cherchent eux-mêmes. Le plus souvent, on cherche ses origines. Mais avouez que chercher où le temps a disparu, c'est assez peu commun...
 
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Maître du jeu
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Maître du jeu

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Sujet: L'Histoire   
Sam 5 Jan - 3:53


Le Commencement




Au commencent, le noir, le vide le plus total. Puis, un infime mouvement du rien. L'apparition de la lumière, la création d'un Univers. La lumière et les ténèbres prirent la forme d'une divinité : LuxOscuro. De ce dieu découlèrent d'autres êtres semblables : Pyroxis, dieu du feu, Akwabaa, déesse de l'eau, Zorghai, dieu du vent, et enfin, la dernière déesse du Panthéon, Raya, déesse de la terre. Ensemble, ils réunirent leur pouvoir pour emplir leur univers d'étoiles, de planètes, de galaxies ; une planète en particulier, la plus belle de toutes, qu'ils nommèrent Fanthaïsa, en symbole de fantaisie, l'unique lien entre le réel et l'imaginaire.

Raya forma les terres, LuxOscuro les astres qui les éclairèrent, Akwabaa fit couler des rivières et des océans, arrosant la planète pour la rendre fertile, Pyroxis donna naissance au feu qui la réchauffait de l'intérieur, et Zorghai souffla le vent, pour rafraîchir la surface et donner du mouvement à leur création.
De tous ces éléments réunis apparut la vie sur Fanthaïsa. Les arbres poussèrent, les herbes et fleurs tapissèrent les plaines. Divers animaux arrivèrent qui se nourrirent des plantes, et d'autres encore qui se nourrirent des autres animaux. La planète évolua tranquillement.

Cependant, les dieux demeurèrent insatisfaits. Il manquait une chose à la merveille qu'ils avaient créé : l'intelligence, et le savoir. Alors, LuxOscuro, sans consulter ses pairs, donna naissance à un peuple, le Peuple de Lumière. Il lui donna la capacité de réfléchir et d'apprendre, et le Pouvoir. Le Peuple de Lumière, ou race des Espiritus, prit lentement le contrôle de Fanthaïsa. Il fit régner la paix, à l'aide de la magie dont le dieu de la lumière et des ténèbres les avait dotés.

Cette nouvelle création était si parfaite que les autres dieux en furent jaloux. Ils décidèrent de créer leurs propres peuples intelligents.
Raya créa le peuple des Humains, Akwabaa celui des Sirènes, Pyroxis celui des vampires, et Zorghai celui des fées. Toujours insatisfaits, ils créèrent d'autres races encore, en s'associant : Raya et Akwabaa formèrent les Elfes, Pyroxis et Akwabaa formèrent les Lycans, Zorghai et Pyroxis formèrent les Démons.

Ainsi les différentes races qui peuplent Fanthaïsa furent-elles créées.




Le Chaos



Les dieux étaient contents : chacun avait laissé sa marque, son espèce spécifique sur Fanthaïsa. Cependant, leur bonheur fut de courte durée : contrairement au Peuple de Lumière, les nouveaux peuples étaient instables, lunatiques, et tombaient avec facilité dans la violence, l'avarice et la soif de pouvoir. De nombreuses luttes s'ensuivirent entre les races intelligentes, dans le but de savoir laquelle règnerait en maître.
Tout ne fut alors que chaos.

En cette période, il se créa de multiples tensions, haines et amitiés entre toutes les races (voir la chronologie).

Ecrit témoignant du chaos. [lecture facultative]

 « 19 Marteÿo, an 20-

Quand ? Quand cette guerre va-t-elle finir ? J'ai l'impression qu'elle perdure depuis la nuit des temps, et pourtant cela fait moins d'un an... ou plus ? Je ne sais plus. Une succession de longs jours d'angoisse, à espérer qu'un démon ne nous aura pas tués d'ici le lendemain. A se demander si l'on verra de nouveau l'aube.
 Tout ce - versé, toute cette violence... Et j'ai l'impression que cela n'est pas près de finir.
Même les Espiritus, considérés comme le peuple incarnant la pureté, se sont retirés, après que les autres races dont je fait – hélas – partie aient refusé d'écouter leurs mises en gardes. Ce départ des Espiritus en dit long pour moi : c'est le départ de l'espérance, le départ de la paix. Les Espiritus ont un corps fin et lumineux qui paraît immatériel, prêt à partir en fumée au moindre coup de vent : ils paraissent tout entiers faits de lumière céleste. Et pourtant, ils sont bel et bien solides et puissants. Ils - de pouvoirs magiques que toutes les races, mais visiblement ceux-cis n'ont pas suffi pour rétablir l'ordre... Je vois maintenant notre monde comme un navire prêt à sombrer dans l'océan du Chaos. Alors je me suis renseigné. J'ai voyagé et j'ai récolté - avec toute l'énergie du désespoir. D'après ce que j'- rassembler, les Espiritus se seraient envolés ver le ciel... Et certains auraient vu une sorte de masse sombre flotter parmi les nuages, une masse de la forme d'une montagne. Tous ces témoins sont - été abusés par la lumière solaire.
D'ailleurs, ils sont sûrement tous morts dans cette guerre meurtrière...

Je suis moi-mê - dans une bataille. J' - toutes ces informations pour que quelqu'un - jour les lire, il faut retrouver les Espiritus, ils sont -


Le parchemin d'origine était extrêmement abîmé. Le texte a été écrit par un vampire, et après le dernier mot il semblerait que sa plume ait dérapé. La fin du message est couverte de sang, comme si le vampire avait été tué pendant qu'il écrivait.
Ce texte a été recopié avec soin, sauf les parties illisibles représentées par les tirets.


Les Espiritus, après avoir tenté de raisonner les peuples, et sans y parvenir, avaient décidé de ne pas sombrer dans la violence eux aussi, et étaient demeurés dissimulés. Les humains, les vampires et les démons étaient les plus corrompus, et ils firent couler le sang sur les terres. Les lycans étaient puissants, mais ils étaient peu nombreux, et la guerre fit diminuer encore leur nombre. Les sirènes restaient dans l'océan, unique lieu que personne ne convoitait et où elles restaient maîtres, à l'abri des combats.
Quant aux elfes et aux fées, malgré leur puissance, ils étaient beaucoup moins assoiffés de pouvoir que les autres peuples. Ils finirent par rester dissimulés également.

Les dieux furent abasourdis par tant de violence. Ils venaient de se rendre compte de l'imperfection de ce qu'ils avaient engendré. Ils se réunirent pour décider des mesures à prendre. La plupart voulait détruire les peuples intelligents, pensant qu'ils ne créaient que chaos et corruption. Les autres pensaient que ce chaos finirait bien par s'arrêter de lui-même. Finalement, ce fut la voix de LuxOscuro qui pesa dans la balance. C'était le plus puissant des dieux, et le seul qui avait réussi à créer une race parfaite. LuxOscuro avait confiance en le Peuple de Lumière pour rétablir la situation. Il convainquit le Panthéon de venir avec lui, se montrer aux yeux de ce peuple.

Ils apparurent donc aux yeux des Espiritus. Ils leur apprirent l'histoire de la Création, et les dotèrent d'une magie puissante, leur confiant l'avenir de Fanthaïsa.
Alors, les Espiritus montrèrent leur puissance aux autres peuples, ce qui les calma et les persuada de les écouter. Ils leur expliquèrent que le pouvoir ne menait à rien, qu'il n'était que corruption pour les esprits fragiles et vacillants qu'étaient les leurs. Ils leur racontèrent l'existence des dieux, et leurs pouvoirs. Enfin, ils prédirent la fin des races si la paix ne revenait pas.

Ecrit témoignant de l'apogée des Espiritus. [lecture facultative]

 « Oertlomi 196 -

C'était hier au soir que c'est arrivé. Dans l'immense ville-montagne cachée, entièrement taillée dans la pierre, où notre peuple s'est réfugié depuis le début du Chaos, une lumière aveuglante est apparue. C'était la plus belle lumière que j'avais jamais vu, j'étais attirée par elle comme un papillon de nuit par la flamme d'une bougie. C'était une lumière sauvage et mortelle.
 Et ils étaient là.
Le Panthéon, au complet. Les Dieux étaient... indescriptibles. Ils incarnaient la vie, ils incarnaient le tout. C'était comme voir Fanthaïsa tout entier se lever et se mettre à parler.
 D'ailleurs, je crois qu'ils ne parlaient pas réellement... mais nous les comprenions. Et nous les comprenions même mieux que s'ils s'étaient exprimés avec des mots.

 J'osais à peine y croire, je pensais rêver, mais un rêve ne pouvait être aussi réel et je le savais. J'ai donc pu accepter avec paix ce nouvel événement.
 Et cette nouvelle responsabilité.

Nous sommes le peuple élu. Nous avons hérité de pouvoirs divins, jamais encore vus parmi les vivants. Nous pouvions chacun contrôler un élément, nous avions la main sur la toile du monde, nous pouvions tout gérer. Ou presque. Mais je ne vais pas m'étendre sur cela, il y a des choses plus importantes à faire.
 C'étaient là des facultés à ne pas prendre et utiliser à la légère... Nous en étions dotés, nous devions nous en servir pour rétablir la paix. Et pour cela, nous avions conçu un plan d'action. Il était impossible qu'il échoue...

 Et quand ce plan aurait réussi, nous nous retirerions de nouveau. Nous n'étions pas faits – plus faits – pour vivre avec le commun des mortels. Dans quelques centaines d'années, peut-être quelques milliers, la situation dégénérerait de nouveau, car le Chaos était dans la nature des races. Et nous serions là pour intervenir. Nous, les Espiritus qui avons reçu nos pouvoirs des Dieux eux-mêmes. Car à présent, nous sommes immortels, quoique vulnérables à certaines blessures de la chair. Et puis, notre mort n'en est plus vraiment une...

 Je vais expliquer nos nouvelles caractéristiques, que ce jour à jamais soit gravé dans nos mémoires. Nous vivons indéfiniment et nos pouvoirs restent intacts, sauf lorsque nous sommes atteints par les quelques rares moyens qui nous sont fatals. Lorsque nous mourrons, nous devenons pure lumière céleste et montons pour étinceler dans le ciel jusqu'à la nuit des temps : nous nous mêlons alors aux étoiles.
 Le temps n'a pas de prise sur nous, excepté lorsque nous procréons, ce qui est très rare. Nous  sommes même presque stériles. Lorsqu'un enfant naît, ses parents vivent encore un siècle parmi les mortels avant de rejoindre les cieux.

 Mais le temps presse. Mon peuple me nécessite pour le Plan. Nous partons.

Si une nouvelle guerre – une vraie Guerre, sérieuse et emplie par la haine – éclate de nouveau, nous reviendrons. »

Texte trouvé gravé sur une plaque de marbre, puis recopié sur un parchemin par un anonyme.





L'Harmonie



Eblouis pas leurs pouvoir, les autres peuples les écoutèrent, retinrent la leçon et acceptèrent leur autorité. Les Espiritus divisèrent les races en plusieurs contrées : Simula pour les elfes, Xyrstarel pour les fées, Foreoh pour les démons, et le Royaume que devraient se partager les humains et les lycans, qui avaient contribué à faire le plus de dégâts. Quant aux vampires, qui démarrèrent les hostilités et corrompirent les démons (anciennement semblables à des anges), ils furent condamnés à ne pas avoir de contrée. Le peuple des sirène avait pour lui tout l'océan, cependant ils délimitèrent eux aussi des terres, la contrée d'Albelay, qui comprenait également une parcelle de terre.

Ainsi les Espiritus répartirent le pouvoir en Fanthaïsa : ils élurent un représentant pour chaque race, ceux qu'ils trouvaient les plus aptes à prendre ces postes, puis ils se retirèrent, et disparurent.

Vous vous trouvez désormais en l'an 200, le calme plat est revenu... Une date à inscrire dans les mémoires tout simplement parce que c'est la date de l'harmonie la plus importante de toute l'histoire de Fanthaïsa, l'apogée de ce monde.
Seulement, les peuples de Fanthaïsa sont des êtres futiles et avides de sang, ils ne savent pas être justes et droits.
De nombreuses tensions ressurgirent, malgré tous les efforts des Elus, notamment entre les vampires et les lycans, les humains et les vampires, et les elfes et les démons. Les lycans et les vampires n'avaient aucune raison de se battre, mais depuis leur création ils se repoussaient et ne pouvaient s'entendre, sans doute parce qu'ils étaient les deux races les plus opposées : sang chaud contre sang froid... Les vampires étant friands de sang humain, il était logique que les humains ne les apprécient pas. Quant aux elfes, ils n'aimaient vraiment pas la race manipulatrice et sans scrupule des démons.
Les Vampires avaient formé leur contrée, la faisant de plus en plus forte, tandis que les démons développaient également la leur : ils étaient intelligent et avaient compris ce qu'ils devaient faire, à savoir devenir puissants.
Les Sirènes et les Fées quant à elles étaient plutôt paisibles et se souciaient peu de ce qui se passait ailleurs que dans leurs contrées.

Les races de Fanthaïsa continuèrent à cohabiter tant bien que mal, grâce aux Elus qui, en l'an 1000, s'étaient réunis en Onixion afin de mettre en place un traité de paix, un traité qui interdirait toutes les guerres entre les races quelles qu'elles soient. Après avoir longuement débattu, les Elus étaient arrivés à une fin qui leur plaisait à tous, ils avaient placé proportionnellement des frontières pour délimiter leurs contrées de façon égale et éviter les conflits.

La paix règne à présent en Fanthaïsa et nous nous trouvons en l'an 1005. Cependant, certains se demandent si les Espiritus n'étaient pas des légendes... Certains même préfèrent s'essayer à prendre entièrement Fanthaïsa pour tout contrôler. Le chaos reviendra-t-il ? A vous d'en décider.



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