Fanthaïsa
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On a tous quelque chose à chercher. Certains cherchent leur âme soeur, d'autres se cherchent eux-mêmes. Le plus souvent, on cherche ses origines. Mais avouez que chercher où le temps a disparu, c'est assez peu commun...
 
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Skohvan Lukos, Elu des lycanthropes - FICHE Empty

Sujet: Skohvan Lukos, Elu des lycanthropes - FICHE   
Lun 29 Avr - 20:26

Skohvan LUKOS


Race: Lycanthrope
Sexe: Masculin
Âge: 27 ans
Rang: Général
Métier: Elu


Description physique


Skoh est un homme d’assez petite taille ; il mesure en effet moins de 1m70. Il est trapu et ses nombreuses années à vivre dans la forêt sous la forme d’un loup l’ont rendu endurant et puissant. De plus, les longues heures qu’il a passées à s’exercer au maniement de l’épée bâtarde ont contribué à renforcer d’avantage sa force en tant qu’humain ; lui conférant des bras et des épaules impressionnants. On le considère comme disproportionné de par sa petite taille et sa forte musculature ; cependant, le regard des autres ne l’intéresse pas.
Son corps est fait pour la chasse et la guerre, et il apprécie particulièrement la première. Il laisse pousser ses cheveux d’un brun profond sans même les coiffer ou les brosser. Il les laisse aller à leur guise comme un loup laisserait son pelage pousser et tomber au gré des saisons. Néanmoins, il déteste particulièrement sa barbe, qui lui rappelle son infâme père ; c’est pourquoi il la rase soigneusement chaque jour en se répétant qu’il n’a rien à voir avec lui. Il est rarement vêtu de d’avantage qu’une paire de bottes usées et d’un pantalon ample, facile à enlever, mais lui laissant malgré tout une totale liberté de mouvement.



Description psychologique


Skohvan est un homme simple et franc. Il n’apprécie pas les étalages de richesses ou de culture ; il accorde une importance particulière au courage, à la droiture et à la force. C’est un homme chaleureux et jovial. Son enfance difficile lui a appris à relativiser toute situation, même les plus critiques ; il n’a ainsi jamais vraiment peur. Il prend tous les dangers par leur côté le moins effrayant et aime rire dans les pires instants.
Il considère en effet le rire comme la meilleure arme de diplomatie et place la force immédiatement après. Quand il doit combattre, la colère ne motive presque jamais ses actes ; c’est un homme réfléchi et posé. Son physique imposant et son humeur égale dans la plupart des situations lui permettent d’éviter la plupart des conflits. Il n’apprécie pas vraiment la guerre et les querelles ; cependant, il est toujours le premier à frapper quand cela est nécessaire. Les valeurs qu’il défend le plus ardemment sont l’équité et le respect de la nature et de ses habitants. Les injustices le mettent littéralement hors de lui ; tout comme les personnes qui maltraitent des animaux ou qui blessent la nature sans véritable bonne raison. Quand il n’a rien à faire, il aime particulièrement s’allonger dans la forêt et s’imprégner de son énergie et de sa paix. Il ne s'est jamais vraiment pardonné l'épisode de sa naissance; qui a entraîné la mort de sa mère.



Magie


Skohvan a reçu des dieux le don de prendre l'apparence de n'importe quelle créature de Fanthaïsa, et ce de façon partielle ou totale. Il est ainsi capable d'additionner en lui différentes caractéristiques de différents animaux. Néanmoins, cette "amélioration" de son pouvoir, lui vaut une grande fatigue à chaque utilisation. Il a également perdu sa capacité à convoquer les animaux présents autour de lui. Tant qu'il sera l'élu de son peuple, il possédera ce don. Si il venait à perdre cette place, il ne posséderait qu'un lien avec les Orphan, seuls prédateurs naturels de son espèce.



Histoire


C’était en l’an 979 ; les hurlements d’une femme retentissaient dans les rues de Preilka. Il s’agissait de cris de douleur se situant entre ceux d’une humaine agonisant et ceux d’une louve désespérée. Elle souffrait le martyre ; prix à payer pour donner la vie. Elle n’avait pas voulu être assistée dans ce moment difficile. Son mari était parti chasser ; la laissant seule face à cette épreuve qui paraissait alors insurmontable. Elle regrettait à présent d’avoir voulu mettre bas comme une louve digne. Après-tout, elle était aussi à moitié humaine ! Pourquoi devait-elle souffrir autant ? Le petit être qu’elle avait porté pendant dix longs mois voulait sortir, et elle se devait de l’y aider. Elle poussait de toutes ses forces ; sa gorge était en feu à force de s’égosiller en tentant d’amoindrir la souffrance atroce qui lui labourait les entrailles. Le lit où elle s’était installée était imbibé de son sang et de sa sueur.

Elle sentait enfin « sa » tête qui faisait surface. Elle poussa de toutes ses forces, tout en tirant légèrement sur cette petite boule de chair. Soudain, elle ressentit une douleur encore plus intense que celle qui l’assaillait depuis bientôt une heure. Elle avait l’impression qu’on la découpait de l’intérieur. Le petit être était bien décidé à sortir, et ses griffes étaient en train de l’y aider… Elle se rendit compte qu’elle ne tenait plus la tête d’un enfant, mais bien celle d’un louveteau. Comment pouvait-il s’être déjà transformé ? Il n’aurait pas dû en être capable si tôt ! Quelle douleur infâme ! Elle n’allait pas supporter cela indéfiniment. Dans un dernier effort désespéré, elle tira la petite chose par le garrot pour l’extirper de l’intérieur de son corps. D’un seul coup, quelque chose céda, et un mugissement atroce retentit dans toute la ville, celui-là était pire que tous ses prédécesseurs. Ce fût le dernier son émit par la pauvre femme agonisante. L’enfant qui venait de naître hurlait à pleins poumons, blotti près du corps inerte de sa mère.
Quelques heures plus tard, le père rentra chez lui. La chasse n’avait pas été bonne, et il ne ramenait qu’un lièvre mal nourri. Il s’imaginait comment sa tendre femme le cuisinerait, un magnifique sourire accroché aux lèvres, leur enfant endormi dans les bras ; quand il ouvrit la porte.

Il ne réalisa pas tout de suite ce qu’il s’était passé. La première chose qui l’atteignit fût cette odeur pestilentielle de sang et de mort qui infectait la bicoque. Ensuite, ses yeux s’habituèrent à l’obscurité qui régnait dans la pièce, et il vît sa femme. Elle était dans leur lit, baignant dans son sang, les yeux révulsés de souffrance, et le ventre littéralement déchiqueté. Le chagrin l’assaillit d’abord. Il se rua à ses côtés et la serra dans ses bras de toutes ses forces, comme si il pourrait la réveiller ainsi. Sa barbe touffue s’imbibait de ses larmes et du sang de sa douce compagne, tandis qu’il hurlait son chagrin aux dieux et à qui l’entendrait. Il resta ainsi de longues minutes, n’arrêtant de crier que pour reprendre son souffle ou pour déposer un baiser dans la chevelure de sa défunte âme sœur. Rapidement, le chagrin se transforma en colère ; en colère contre lui-même, d’avoir accepté de la laisser seule, et surtout en colère contre le petit être qu’elle avait mis au monde, et qui l’avait littéralement éventrée. Il posa ses yeux sur son fils, et réalisa alors qu’il n’était pas sous forme humaine. Il ne comprit pas pourquoi un louveteau se trouvait là alors qu’il aurait dû y avoir un bambin humain. Il se souvint des longues heures qu’il avait consacrées à son entrainement à la métamorphose, et sa colère envers le nouveau-né augmenta encore. Il décida alors de l’exiler. Puisqu’il était né loup, il vivrait en loup. L’homme brisé se métamorphosa, puis il attrapa le petit par la peau du cou et l’emmena dans la forêt d’un pas décidé, mais ralenti par le chagrin.

Ils arrivèrent rapidement au cœur de la forêt, là ou ses compagnons de chasse vivaient en ce moment. La louve dominante était là, nourrissant ses petits. Il déposa son fils près d’elle et lui indiqua le nom que sa mère voulait lui donner. Il s’appellerait Skohvan Lukos, fils de Jarvan Lukos et de Trenia Lukos. C’était un enfant lycan né loup, son peuple le rejetait donc, et il devait vivre parmi ses semblables. Après de longues heures de négociation, la jeune louve accepta finalement le marché et décida de raccourcir son nom en Skoh, cette syllabe étant plus simple à prononcer pour elle. Le lycan s’en alla, sans même se retourner et ne revint jamais chasser avec ses amis.

[…]

A l’aube de sa douzième année, Skoh se rendit compte qu’il était différent de ses proches. Les jeunes louveteaux qui l’entouraient ne l’acceptaient pas vraiment, il avait grandi seul, sa mère elle-même étant distante avec lui. Il chercha à savoir pourquoi il était rejeté, et pourquoi il se sentait différent, comme si il était une autre personne, ou plutôt, comme si il était quelque chose de plus que Skoh le loup. Il décida de demander à la vieille louve si elle avait une explication à tout cela.
Quand elle entendit sa question, Lurna arrêta immédiatement de marcher et fixa intensément le jeune loup. Pourquoi posait-il cette question ? Avait-elle fait quelque chose de travers ? Elle lui devait la vérité, c’est pourquoi elle lui conta la nuit où son véritable père l’avait confié à la meute et décida de l’emmener voir ses semblables le lendemain.

C’était la première fois qu’il voyait un homme, et Skoh était plus intrigué qu’apeuré. Ces gens lui paraissaient plus proches de lui que ce que les apparences laissaient croire. Il décida d’entrer en contact avec l’un deux, qui l’intimidait moins que les autres.
Il avait l’air accueillant et était assis contre un arbre, seul, regardant le petit loup approcher. Skoh ne savait trop comment communiquer avec lui, alors il s’assit près de l’homme.
L’inconnu posa sa main sur le dos de Skoh et lui dit en langage humain :

« Où est ta mère mon jeune ami ? Elle ne devrait pas être bien loin, un lycan de ton âge doit être canalisé… »

A son plus grand étonnement, Skoh comprit le sens de ces mots et il gémit en pointant sa mère adoptive du museau. Il lui dit comme un loup :

« Maman… Morte… »

L’homme semblait ne pas comprendre la situation. Il ôta tous ses vêtements, à l’exception de son pantalon, puis se mit à grogner comme un loup. Skoh vit alors son corps se déformer, et des poils y pousser partout. Très vite, l’homme devint un imposant loup au pelage noir et cendré. Il s’adressa alors à la mère et lui dit

« Pourquoi louveteau homme-bête ? »

Elle lui raconta alors sommairement l’histoire du petit ; dans la limite de leur langage commun.
Après de longues heures de discussion intense, le lycan accepta de recueillir le petit. Il ne demandait rien en échange, hormis le droit de l’élever a sa guise. Il viendrait le chercher le lendemain, a la tombée du jour.
Alors le lycan reprit sa forme humaine et s’en alla.
Skoh et sa mère adoptive rentrèrent chez eux. Skoh n’avait pas compris l’intégralité de la conversation ; cependant, il avait compris qu’il devrait quitter sa mère pour partir vivre avec l’homme-loup.
Le lendemain, Skoh n’avait pas la force de jouer avec ses frères. Il passa sa journée près de sa mère, profitant de sa proximité pour la dernière fois. Le soir venu, le lycan vint comme convenu, pour emporter le petit. Il échangea un regard de compréhension avec la louve et attrapa le jeune Skoh par la peau du cou pour l’emmener auprès des hybrides. La mère les regarda partir, la tête baissée ; sa queue traînant au sol.

L’homme emmena le petit dans sa maison, et entreprit de lui expliquer comment adopter sa forme humaine. Il éduqua le jeune Skoh comme un chevalier. Il lui apprit l’honneur, le respect et la politesse. Il lui inculqua également le courage et le contrôle de sa bête intérieure.

[…]

Jusqu'à ses 14 ans, Skoh passait le plus clair de son temps sous la forme d’un loup. Les rares fois où il devenait humain étaient les heures d’entrainement à la maitrise lycane de Kordrian. Il préférait cette forme, se sentant plus agile et plus fort. Le jour de l’anniversaire de ses 15 ans, son père adoptif le convoqua pour une discussion importante. Il lui expliqua qu’il ne devait pas passer autant de temps dans sa forme de loup. Il lui raconta des histoires a propos de lycans ayant sombré dans la folie et la bestialité. Ils n’auraient pas su retrouver leur forme humaine après une transformation trop longue. Ils se seraient « perdus sur le chemin du retour », se retrouvant dans un corps mi-humain mi-loup. Ce jour la, Skoh promit de n’utiliser sa forme de loup qu’en cas de nécessité, et accepta de rester humain le reste du temps. Néanmoins, une idée lui traversa l’esprit. Si certains ont pu « se coincer » entre la forme de loup et celle d’humain, ne serait-il pas possible d’exploiter cette forme à la demande ? Il s’imaginait un corps de loup avec les qualités de celui des humains. Il se jura de faire, un jour, des recherches et des essais pour adopter cette forme de lui-même.
Jusqu'à ses 20 ans, Kordrian lui apprit à se défendre sans sa forme sauvage. Parmi toutes les armes, Skohvan Lukos avait choisi la lourde et longue épée bâtarde ; celle-ci lui rappelant sa queue de loup.
A l’aube de ses 20 ans, il savait la manier sans se fatiguer et était capable de la lancer à plusieurs mètres sans se broyer le dos. Il avait également appris à chasser sous sa forme humaine comme celle de loup, exerçant sa perception du monde extérieur et aiguisant ses sens. Son corps n’était plus le même qu’a ses 14 ans. Il avait maintenant un beau corps de jeune homme ; musclé et sculpté par le travail et l’entraînement. Son corps de loup se développait en même temps que son corps humain. Il comprit alors pourquoi les lycans faisaient des loups plus imposants que leurs cousins des forêts.

[…]

Cinq ans plus tard, son père adoptif décida qu’il était prêt à recevoir l’épée qui devrait le suivre tout au long de sa vie. Il emmena le jeune homme à la plus grande échoppe de forgeron de la ville puis lui proposa de lui offrir l’épée qu’il voudrait. Skoh parcourut soigneusement chaque étagère et chaque râtelier à la recherche d’une lame qui lui conviendrait. Il voyait des tas d’épées aux manches ciselés et incrustés d’or, des inscriptions anciennes gravées sur la lame. Ces armes étaient de belles pièces, mais elles n’attiraient pas son regard. Après avoir regardé soigneusement chacune d’elles, il décréta qu’aucune ne lui plaisait. Ayant entendu cela, le forgeron s’approcha de lui et lui dit :

« Si vraiment aucune de mes pièces exposées ici ne vous plaisent, alors je sais ce qu’il vous faut mon bon monsieur ! Venez avec moi… »

Intrigué, le jeune lycan suivit le forgeron dans le sous-sol de l’échoppe. Il vit alors une salle immense, remplie de morceaux d’armes classés par taille et par genre. L’homme lui dit :

« Vous pouvez choisir une garde, un pommeau et une lame ; je vous les assemblerais mieux que personne ! Ensuite, vous pourrez choisir le fourreau qui vous plait le plus et je vous l’adapterais à votre arme. Je connais votre père, je vous ferais un bon prix. »

Skoh était abasourdi. Son épée, sur mesures, comme il voulait ? C’était le premier véritable cadeau qu’on lui offrait ! Il se mit alors en quête de son bonheur. Il commença par choisir la lame, essence même de l’épée, elle lui donnait son poids et son tranchant. Il repéra une longueur d’environ la moitié de sa taille. Il fouilla parmi ces pièces et trouva la lame parfaite. Elle était simple, bien trempée et pas trop large. Elle était néanmoins épaisse et paraissait robuste. Quand il l’attrapa, il fut surpris par son poids. Une lame pareille aurait dû peser deux fois moins lourd ! Il apporta l’objet au forgeron et lui demanda une explication.
La lame était en fait creuse. L’intérieur étant rempli d’une poudre de plomb, permettant à l’arme de s’équilibrer d’elle-même, et d’être particulièrement meurtrière, quel que soit le coup porté. Il s’agissait là d’une pièce rare ; l’homme était surpris qu’il lui en reste encore.

Skoh partir alors a la recherche de la poignée et de la garde de son épée. Il trouva rapidement son bonheur. Il choisit une garde
courte, simple et résistante. Elle était d’un brun très foncé. La poignée idéale se présenta d’elle-même devant lui : Alors qu’il marchait le long des rayonnages ; quelques pièces tombèrent à ses pieds. En dessous du petit tas qui s’était formé, il trouva un manche de la même couleur que sa garde. Il était plutôt long et le pommeau était légèrement recourbé. Il décida que cet ensemble serait parfait et l’apporta au forgeron. L’homme lui dit de revenir le soir même pour choisir le fourreau et payer l’arme. Après cela, les deux lycans partirent chasser en forêt.

Le soir venu, ils se rendirent à la forge. L’artisan les attendait, l’épée promise était sur le comptoir, enveloppée d’une longue bande de tissu blanc. L’homme dit :

« Bonsoir messieurs, l’arme est prête ; voudriez-vous choisir le fourreau qui vous conviendrait s’il vous plait ? »

L’homme désigna plusieurs assortiments d’étuis et de protections pour épée suspendus derrière lui. Skoh ne voulait pas s’encombrer de fioritures, c’est pourquoi il décida d’utiliser la bande qui enveloppait sa lame comme d’un fourreau. Il en déroula une partie et l’attacha en bandoulière autour de ses épaules.

« Cela convient parfaitement, merci. »

Kordrian paya l’artiste et les deux hommes rentrèrent chez eux. Skoh dormit très peu cette nuit là. Il rêva de scènes de chasse où Lurna, sa mère louve, mourait de ses mains...

[…]

A l’aube de ses 27 ans, Skohvan Lukos était devenu un homme robuste et droit. Kordrian plaçait toute sa confiance dans son sens du devoir et de la justice ; tout comme dans sa force et son adresse.
Le vieux lycan décréta que Skoh était prêt a entendre la vérité sur son passé. Il lui conta l’histoire de sa naissance. Il lui apporta les détails qu’il ne connaissait pas, comme par exemple les noms de ses parents, ou la durée de l’agonie de la pauvre femme. Il lui indiqua l’emplacement de la maison où il avait vu le jour ; tout en lui précisant qu’il ne devait pas être en colère contre son géniteur. En effet, l’homme avait agi dans la précipitation et sous l’effet de la colère et du chagrin. Peu de temps après avoir exilé son fils, il s’était lui-même banni et avait renié sa forme d’humain pour partir vivre seul dans les montagnes de Treilka.
Skohvan décida alors de se rendre sur place. Il voulait voir où il était né ; où sa mère était morte ; où il aurait pu vivre, si il n’était pas né loup.

Arrivé sur place, il marqua une pause devant la porte. Un écriteau était cloué sur ses planches usées :

« Cette maison est maudite, n’entrez pas ici.
Jarvan Lukos.»


Le jeune lycan ignora le message de son père et poussa la porte. En entrant, il fut assailli par une odeur de mort et de sang. Comment pouvait-elle persister après tant d’année ?! Il passa simplement sa tête à l’intérieur et scruta l’endroit. La pièce était dévastée ; les meubles sans dessus-dessous, le lit avait été déchiqueté ; visiblement par des griffes ; et des rats avaient élu domicile parmi des restes de nourriture avariée. Skohvan fût si dégouté par cette vision de son passé qu’il refusa d’avoir un quelconque lien avec cet endroit. Sa vie avait commencé dans la forêt. Il ne reviendrait jamais plus ici. Il voulait tout de même conserver son nom ; il le rattachait à Kordrian ainsi qu’à son peuple, les lycanthropes de Preilka.

~

C’était le premier Vernebes du mois d’Erfertÿs. Depuis la veille, Preilka était en proie à des émeutes sanglantes entre les différents camps lycans qui se disputaient la succession du trône de l’Elu Déchu. Il avait été surnommé ainsi après avoir pris la fuite, deux jours plus tôt, en laissant une seule petite note : « Je suis désolé ». Le pauvre bougre n’avait pas du supporter la pression des diverses querelles entre les clans. Skohvan était accoudé à la fenêtre de sa maison ; il observait ses frères, perdus sans leur guide, qui s’entretuaient. Il ne comprenait pas pourquoi ils se sentaient obligés de faire couler leur sang de la sorte. Une élection pure et simple aurait été bien plus bénéfique à leur peuple. Ayant vécu longtemps parmi les loups, il pouvait comprendre ce fonctionnement de la part des bêtes. Il avait grandi dans un monde régi par la loi du plus fort. Néanmoins, les lycans n’étaient pas des loups ; ils étaient avant tout des hommes, et les hommes qu’il était en train d’observer n’avaient rien d’humain ou de civilisé. D’aucuns se battaient sous leur forme animale, d’autres à l’épée ou à mains nues ; hurlant qu’ils avaient aussi le droit de gouverner. Il ne doutait pas de la légitimité des intentions de chacun d’entre eux ; cependant, il n’aurait jamais accepté un souverain qui avait massacré les siens pour arriver à sa place.

Au bout de quelques heures à observer cette désolante scène de chaos, Skoh en eût assez. Il décida de faire quelque chose pour faire entendre raison à ces fous. Le lendemain, la lune serait très faible, entraînant une forte baisse de la violence et de l’irritabilité des lycans. Il avait donc un jour pour organiser son intervention. Regarder ses frères s’entre-tuer ne lui était plus supportable ; il devait trouver une bonne idée et elle devait fonctionner.
Le soir venu, Skohvan avait vaguement décidé de ce qu’il voulait faire. Il mettrait ses frères face à leur stupide violence insensée et leur proposerait une élection. Il devait être remarqué s’il voulait qu’on l’écoute ; c’est pourquoi il ferait son apparition en milieu de journée, sur la Grand-Place ; là où les chefs de clans devaient se réunir pour « discuter », sans tomber d’accord puisque chacun d’entre eux était persuadé que le trône leur revenait de droit. Skoh savait que son discours serait mal accueilli. Les plus téméraires essaieraient sans doute de le tuer ; mais il devait le faire, pour le bien de son peuple.

Il se leva a l’aube, enfila ses vêtements les moins abîmés, passa son épée par-dessus son épaule et partit en forêt. Il avait besoin de ses amis les loups pour ce coup de théâtre ; il espérait seulement qu’ils seraient d’accord pour l’accompagner au cœur de la ville lycane… Il n’eut aucun mal à les trouver. La meute était regroupée dans la plus grande clairière de son domaine. Quand il fît son apparition, les loups l’observaient attentivement. Le chef de la meute se posta entre Skohvan et ses compagnons. Skoh déposa son épée et sa chemise au pied d’un arbre, puis il entreprit sa transformation.
Une fois sous sa forme de loup, il s’assit en retrait et interpella le mâle dominant. Il ne devait pas l’offenser, il devait être respectueux mais ferme, pour ne paraître ni dominé, ni dominant. Le loup s’approcha lentement de lui et lui demanda ce qu’il venait faire ici. Ils n’avaient pas l’habitude de le voir à cette heure de la journée ; et encore moins là ou les louves et les louveteaux résidaient. Skoh lui expliqua qu’il avait besoin de leur aide pour calmer sa meute. Il lui dit qu’ils ne craignaient rien, et qu’il avait seulement besoin que les plus forts d’entre eux le suivent. C’est là qu’il aperçut Lurna, sa mère adoptive qui l’avait élevé pendant douze ans. Il gémit et s’approcha d’elle. La louve avait vieilli ; elle était très faible et de nombreuses cicatrices bardaient son corps autrefois totalement sain. La mère fit quelques pas dans sa direction et lui dit qu’elle était fière du loup qu’il était devenu. Elle avait toujours su qu’il était différent d’eux ; mais il était également différent des autres lycans. Il connaissait le monde des loups, leur langue et leurs mœurs. Tout cela faisait de lui un lien parfait entre ces deux races si proches et pourtant si différentes. Elle était fière de son fils lycanthrope, et son existence estompait sa peur des hommes-bêtes. Elle demanda au frère de Skoh, devenu chef de meute, d’accéder à sa requête. Le loup n’aimait pas trop son frère, mais il ne put refuser cela à sa mère mourante. Il regroupa ses meilleurs chasseurs et ordonna aux autres de rester dans la clairière jusqu’à leur retour. Ils ne seraient pas longs et ses frères veilleraient sur eux.
Skohvan avait longuement retourné cette scène toute la nuit durant, cependant, il n’avait pas envisagé une seule fois que cela se passerait si bien. Il reprit sa forme humaine, ramassa ses affaires et partit en direction de Preilka, suivi par une dizaine de loups puissants et agiles. Il était encore tôt pour se rendre sur la Grand-Place, c’est pourquoi il décida de les emmener chez Kordrian et de le mettre au courant de son plan.

Le vieux lycan n’était pas du tout rassuré à l’idée que son fils affronte seul tous ces monstres assoiffés de sang, mais il ne pouvait plus lui interdire quoi que ce soit. Il décida donc de l’accompagner, au cas où les choses tourneraient mal. Skohvan ne voulait pas le mêler à cette affaire, mais il n’avait pas non plus le choix. Il demanda alors a son père de rester en retrait et de n’intervenir que si la situation dégénérait vraiment et qu’il en perdait le contrôle. Kordrian ne voulait pas que Skohvan ne soit blessé mais il était devenu un lycan puissant et il avait confiance en sa force et en son charisme ; il lui avait appris à éviter le combat autant que faire se peux.
Les loups n’avaient pas voulu entrer dans la maison. Les faire entrer dans la ville avait déjà été difficile ; les faire entrer sous un toit, dans un espace totalement clos, était une entreprise perdue d’avance. Quand les deux lycans sortirent, les loups attendaient, observant attentivement les passants, qui leur rendaient leurs regards inquiets. L’heure de l’intervention de Skohvan approchait ; ils se dirigèrent donc vers la place d’un pas décidé ; bien que les loups n’étaient pas très rassurés. Ils savaient qu’en cas d’affrontement direct avec une horde de lycans, leurs chances étaient presque inexistantes. Skohvan, qui avait entendu leur conversation, leur dit alors qu’ils n’auraient pas à se battre avec le moindre homme-bête. Si l’un deux voulait leur faire du mal, il le tuerait sur le champ. Ulsy, le frère de Skohvan fût rassuré par ses paroles ; cependant, en tant que chef de meute, il restait sur ses gardes pour le bien de ses congénères.

Quand la troupe arriva sur la Grand-Place, les « discussions » allaient bon train. Les trois chefs de clan étaient au centre et se hurlaient dessus. C’était toujours la même rengaine, « Tu n’es pas assez fort pour le trône ! », » Toi pas assez courageux ! »… D’après Skoh, aucun des trois n’était digne de gouverner son peuple ; mais ce n’était que son avis personnel. Au fur et à mesure que les deux lycans et les loups avançaient vers la place, les émeutiers se taisaient et leur dégageaient un passage jusqu’au centre. Quand ils atteignirent les trois chefs de clans, les trois lycans ne cessèrent pas de s’incendier. Ils faisaient comme si ils n’étaient pas là ; comme s’ils ne les avaient pas vus. Les loups n’aimaient pas être ignorés de la sorte ; c’est pourquoi ils s’assirent et hurlèrent aussi fort qu’ils le pouvaient. Skohvan se demandait comment attirer l’attention de tout le monde, et bien c’était fait. Tous les regards étaient posés sur eux ; les guerriers membres des clans, comme leurs chefs où même les passants qui ne prenaient pas part au conflit. Tout le monde les fixait et un silence de plomb régnait sur Preilka. Skohvan monta sur le rebord de la fontaine centrale et entama le discours le plus important de son existence :

« Mes frères, mes sœurs, il me semble que tout le monde me connait sous le nom de « fils de loup » cependant, je suis un lycanthrope de Preilka comme vous tous ici. Je me nomme Skohvan Lukos, fils de Kordrian Lukos, ici présent, et de Lurna de la meute d’Ulsy ; présent également à mes côtés aujourd’hui. Je me présente aujourd’hui devant vous car vos agissements me désolent. Qui a dit que les lycans étaient des animaux sauvages ? Qui à dit que les lycans ne savaient résoudre leurs conflits que dans le sang et la violence ? Je n’ai jamais entendu cela ; alors si quelqu’un pense que c’est le cas, qu’il vienne me le dire ! Je suis venu avec mon frère, Ulsy le loup, ainsi que quelques membres de sa meute pour que vous vous souveniez de qui nous sommes. J’ai grandi parmi les loups comme chacun le sait et aime à me le rappeler. C’est pourquoi je peux vous dire que vos agissements brutaux qui durent depuis maintenant trois jours sont très proches des mœurs des loups vivants dans la forêt. Ulsy, ici présent, à gagné le commandement et le respect de sa meute en affrontant son père en duel et en l’humiliant. Son père est alors parti vivre seul dans une autre zone de la forêt, et Ulsy à sa place de mâle dominant. Vous l’aurez compris, personne n’est mort dans ce combat, il a simplement démontré à son père qu’il était plus fort que lui et que son commandement serait plus bénéfique à la meute. Ce que vous faites depuis trois jours est encore plus bestial que cette coutume ! Vous ne faites que faire couler le sang de vos frères par colère et pour défendre un lycan qui a réussi à vous rallier à sa cause ! Etes vous donc plus sauvages que les loups ?! Vous qui vivez dans une belle ville aux rues pavées, êtes vous plus sauvages que vos cousins des forêts ?! Non ! Je ne veux pas y croire ! Je sais qu’en chaque lycan réside une bête féroce qui peut le consumer et le pousser à faire des choses atroces, cependant, nous sommes avant tout des hommes ! Nous sommes des êtres de raison et de parole ! C’est pourquoi je suis ici aujourd’hui, pour vous sommer d’arrêter ce massacre insensé. Ne serait-il pas plus digne de nous d’organiser un vote ? Ou un tournoi où il serait interdit de tuer ? Nous sommes tous frères ! Qui fait couler le sang de sa famille ? Je vous le demande ! Qui ? »

A cet instant, Skohvan regretta cette phrase. Elle allait lui retomber dessus ; il le savait. Cela ne tarda pas. Un homme prit la parole dans la foule :

« Toi ! T’as bien saigné ta mère comme un lapin ! »

Skoh se devait de répondre correctement, sinon il perdrait toute sa crédibilité et son effort serait vain. Il répondit alors calmement :

« Oui, le jour de ma naissance, Pyroxis décida que je devais naitre loup ; je ne pouvais contrôler cette force et ma mère n’y a pas survécu… J’ai néanmoins regretté cela toute ma vie, bien que je n’y étais pour rien. Et cette tragédie a forgé mon futur. Tout comme les massacres de cette semaine peuvent forger le notre. Rebondissons sur nos erreurs et fondons ensemble un peuple uni et puissant ! »

Skohvan marqua une pause. Il était satisfait de sa réponse ; la suite dépendait de son peuple. L’un des chefs de clan dit :

« Pas besoin d’élection mon grand. Pour moi t’es tout désigné pour jouer le rôle de chef. T’as bien parlé et personne ici a vu les mêmes choses que toi. »

Le vieux lycan posa un genou à terre et tous ses hommes le suivirent. Kordrian en fit autant, au plus grand désarroi de Skohvan.
Le chef lycan le plus opposé à celui qui s’était soumis, ne voulant pas être moins bien vu que son rival, se prosterna à son tour ; sans piper mot ; suivit de près par ses fidèles guerriers. Les badauds, qui étaient bien plus nombreux qu’à l’arrivée de Skoh sur la place, étaient déjà tout acquis à sa cause et s’étaient agenouillés bien avant les clans de guerriers.
La place était maintenant remplie de lycans agenouillés ; à l’exception des membres du clan de la Griffe Rouge. Leur chef était le plus belliqueux des trois. Il s’adressa à Skohvan.

« C’est bien vrai qu’tas bien parlé, mais les paroles font pas tout mon vieux. J’vais pas obéir à un gamin sous prétexte qu’il parle bien. J’suis p’tet’ ben un homme avant tout, mais chui aussi un loup. Si tu m’bats en duel, t’auras mon allégeance. Si j’gagne, tu r’tourne vivre dans ta forêt et on oublie tout ton baratin. »

« Comme tu voudras vieil homme. Quand veux-tu que le duel ait lieu ? Veux tu te battre à l’épée ou avec tes crocs et tes griffes ? »

« J’vais t’rétamer là tout de suite, d’vant tout le monde, qu’y voient bien qu’c’est moi l’dominant dans c’te meute de lavettes. Tu t’battras comme tu voudras et moi comme j’voudrais, c’est un combat sans règles. »

« C'est entendu. Je poserai seulement une règle : le combat se finit avec l’abandon du perdant, ou quand il est immobilisé sur le dos plus de 20 secondes. Tu veux te comporter en loup alors battons nous selon les critères des loups. Je ne voudrais pas faire couler ton sang sur cette belle place. »

Skohvan expliqua aux loups qu’il ne craignait rien et qu’ils devaient le laisser se battre seul. S’il triomphait, il deviendrait le chef de sa meute et alors les deux races pourraient vivre en harmonie. Les loups comprirent et s’éloignèrent du centre de la place, observant attentivement la tournure des événements.
Un grand cercle se dégagea rapidement non loin de la fontaine. Skohvan détacha son épée de son dos et il l’emballa dans sa tunique de cuir puis fit tenir le tout avec la bandelette de son arme. Il ne voulait surtout pas tuer l’homme, mais il se refusait à se battre sous forme animale tant que cela n’était pas absolument nécessaire.
Kalagan, le chef belliqueux, retira sa chemise et se transforma en loup. Il pensait donc être plus avantagé ainsi. Il ne savait pas que Kordrian avait enseigné à Skohvan comment se battre contre un lycan sous cette forme, sans se transformer lui-même.

Skohvan empoigna fermement son épée et fixa son opposant droit dans les yeux. Il grogna comme un loup et lui hurla d’attaquer.
La brute n’attendait que ça. Il bondit sur le jeune lycan tous crocs dehors et tenta de l’égorger. Skohvan fit un pas de coté et lui asséna un violent coup du plat de son énorme épée. Le loup s’écrasa au sol avec un petit gémissement de douleur. Il se remit immédiatement sur ses pattes et chargea Skohvan. L’homme sauta par-dessus la bête, prêt à lui asséner un coup, cependant le loup avait prévu ce mouvement et le mordit à la cheville puis tira violemment l’homme au sol. Skohvan tomba sur le dos et le loup se rua sur lui, posant ses pattes sur ses épaules et faisant claquer ses mâchoires près de son visage. Skohvan tentât de se dégager mais le loup était bien plus lourd que Kordrian dans sa forme animale. Il lui assénât un coup de tête sur le museau et profita de la confusion de son adversaire pour faire une roulade sur le coté et pour se transformer à son tour. Humain, il était bien moins agile que son adversaire et il aurait fini par perdre.
Avant même que sa transformation soit achevée, Skoh plongea sur son opposant qui secouait encore la tête, désorienté. Il le mordit au cou et le fit tomber au sol. Skohvan était bien plus lourd et imposant que son vieil adversaire. Il fit peser tout son poids contre le vieux lycan tout en gardant ses crocs enfoncés dans sa gorge ; sans faire couler son sang. Son ennemi se débattait violemment mais Skohvan avait une prise parfaite et il était bien trop lourd pour lui. Il compta jusqu’à trente, de façon à ce que sa victoire ne soit pas contestable, et libéra son adversaire. Il lui tourna le dos et reprit sa forme humaine. Il ramassa son épée et entreprit de récupérer sa tunique qui y était fixée. Il entendit alors que le loup chargeait dans son dos. Il fit un pas sur le côté et asséna un violent coup du plat de son épée sur la tête de son ennemi. Le loup s’écroula, immobile. Skohvan, qui avait peur de l’avoir tué, s’agenouilla près de lui et posa sa main devant sa truffe. Il sentit sa respiration et fut soulagé.

« N’ayez crainte, il n’est pas mort. Si quelqu’un d’autre souhaite tester ma force au combat, je serai toujours disposé à prendre part à un tel duel. Néanmoins, le fair-play et le respect de sa parole serait grandement apprécié… »

Un des hommes de Kalagan s’écria alors « Vive Skohvan Fils de Loup ! Vive l’Elu de Preilka ! » .
C’est alors que Skoh fut acclamé par une foule de lycans soulagés et survoltés, les hourras étant rythmés par les hurlements de ses amis loups. Il s’approcha de son frère et lui dit que si lui et sa meute souhaitaient élire domicile à ses cotés, ils étaient les bienvenus. Il souhaitait rapprocher les deux races cousines car il pensait que l’une et l’autre pouvaient s’apporter des choses essentielles.
Kordrian s’approcha de lui et le prit dans ses bras.

« Ça alors ! Si j’avais sur que ça se finirait comme ça, je me serais mieux habillé ! »

Et les deux hommes furent pris d’un rire puissant et communicatif pendant de longues minutes. Une fois la crise de rire passée, Skoh se rendit compte que ses frères lycans riaient aussi ; s’étreignant et se félicitant. Ils avaient oublié qui était de quel clan. Ils étaient lycans ; ils étaient tous frères.



Code: Fanthaïsa
Désires-tu un parrain ou une marraine? Non, merci.



Ecrit par FlohCricket
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