Fanthaïsa
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On a tous quelque chose à chercher. Certains cherchent leur âme soeur, d'autres se cherchent eux-mêmes. Le plus souvent, on cherche ses origines. Mais avouez que chercher où le temps a disparu, c'est assez peu commun...
 
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PV Ambra Alesi-Leye Xinthas [ANCIEN MONDE] "Le traité de paix" Empty

Sujet: PV Ambra Alesi-Leye Xinthas [ANCIEN MONDE] "Le traité de paix"   
Sam 5 Jan - 19:49
Ecrit par Ambra :
Ambra avait convoqué l'Elu des humains : Leye, elle avait peur qu'une quelconque guerre éclate et elle ne le désirait vraiment pas elle doit préserver son peuple et non l'engagé à la mort. Ce n'était pas son rôle et si elle devait se battre à la place de son peuple contre toute attente elle le ferait sans hésitation.

Elle était bien plus réfléchit et intelligente que la moitié de son peuple qui était trop jeune et futile pour comprendre l'importance qu'avait leur vie en Fanthaïsa. Elle avait voyagé péniblement en Onixion, elle appréhendait la rencontre. Un humain et une vampire seule dans une même salle ? Elle était sûrement folle de l'avoir convoqué et lui d'avoir accepté, mais Ambra pensa qu'ils auraient au moins un point en commun. Ambra marchait péniblement dans les rues d'Unificia, serait-il déjà là ? Était-elle en retard ?

Dieu qu'elle se posait trop de questions, elle se stoppa quelques minutes pour s'asseoir sur un rebord en pierre qui ressemblait étrangement à un banc, elle plaça ses mains sur ses joues et cessa de penser pendant quelques instants. Elle releva son visage vers la lune qui se reflétait parfaitement dans ses yeux, il n'y avait pas un bruit. Le vent ne soufflait pas, les gens avaient déserté les rues et il n'y avait strictement rien mise à part Ambra.

Elle s'était vêtue d'une de ses ancienne robe qu'elle affectionnait particulièrement, son corset d'une couleur rouge et noire parsemé de dentelle faisait ressortir sa poitrine. Tandis que sa robe tombante avec quelques fresques noires offrait une silhouette plutôt charmante, elle avait mis par-dessus sa robe une cape à capuche noire. Elle ne voulait pas qu'on la reconnaisse c'était pourquoi elle avait mis sa capuche. Ses chaussures à talons claqués sur le sol à chacun de ses pas, cela la rendait élégante et agréable à regarder. Elle ne s'était maquillé que légèrement avec un far rouge en dessus des yeux, elle avait préféré laisser ses lèvres au naturel.

Elle était désormais arrivée devant la porte de la salle de réunion, elle aspira un grand coup. Décidément ce soir elle était d'une humeur plutôt morose et triste et elle n'en connaissait pas la raison.
Elle sortit la clé de la salle de son corset, c'était une cachette imparable pour Ambra, elle ouvrit la porte péniblement puis elle entra et alluma les bougies du magnifique lustre qui se tenait devant elle à l'aide d'allumettes qu'elle avait également caché dans son corset. Elle tira une chaise, elles était presque devenues poussiéreuse. Ambra se sentait bien seule dans cette pièce si grande, elle avait ôté sa cape à capuche et l'avait posé sur le dossier de la chaise. Elle attendait désormais un silence s'était installé jusqu'au moment où elle entendit la porte s'ouvrir : Il était enfin arrivé.

Ecrit par Leye :
Lereyes 2 Fabrostïs 1005
Début de la matinée

Alors que Leye était en train de se divertir à énerver une de ces nouvelles conquêtes, une blonde de la haute bourgeoisie, il fut dérangé par un serviteur qui lui apporta une lettre prioritaire.

Lorsqu’il lut la lettre du vampire demandant audience dans la salle de réunion des élus, il eut un petit sourire malicieux : cela faisait longtemps qu’il voulait revoir la reine des vampires. Elle l’avait quelques peu amusé par sa prestance et son comportement si parfait lors de la dernière réunion en l’an 1000, bien qu’il n’ait échangé aucun mot. De plus, il fallait diminuer les massacres des populations humaines qui commençaient sérieusement à paniquer par la présence quasi-constante de ces monstres hideux. Il s’était d’ailleurs beaucoup amusé lorsqu’il avait dit à ses conseillers et à sa cour qu’il allait accepter cette rencontre contre leur approbation. Leur visage penaud face à la nouvelle l’avait tellement délecté qu’il avait failli éclater de rire devant eux.

Il partit le jour même en direction d’Onixion avec sa garde rapprochée : les élites. Ils galopèrent de jour et de nuit en faisant quelques pauses pour se dégourdir les jambes, se nourrir ou dormir. Leye était pour une fois très impatient de parler de politique, surtout avec un monstre à l’allure magnifique. Certaines élites le virent rire silencieusement à certains moments sans en comprendre réellement la raison. Le voyage dura deux semaines, il n’y eut aucun obstacle cependant ce fut terriblement long pour l’ensemble du groupe. D’ailleurs Leye qui n’aimait pas perdre son temps, utilisa son charme pour se rapprocher de certains d’entre eux et ainsi créé un lien au sein du groupe.

Ils arrivèrent à Unificia, la ville de la paix, le Lereyes 16 Fabrostïs. Leye décida alors de se reposer dans l’auberge d’Artelya : le jeune homme se lava pour supprimer la crasse qui s’était accumulé pendant son périple et s’habilla convenablement.
Ensuite comme il était l’heure et le jour de l’entretien, il s’en alla vers la salle de réunion à pied. Les élites le suivirent discrètement pour le protéger en cas d’attaque même si cela n’avait pas lieu d’être dans cet endroit sein. Il sifflota doucement, appréciant la caresse du vent sur son visage et souriant au ciel de pouvoir assister à une réunion si divertissante.

Il était à peine à quelques mètres de la porte d’entrée lorsqu’il s’arrêta nette. Il se retourna en faisant signe aux élites de se rapprocher et leur dit d’une voix fluette :

« Ce sera tout, merci. Je ne pense pas qu’une réunion diplomatique représente le moindre danger pour ma personne. Je vous laisse donc prendre congé. »

Et sans leur laisser le temps de répliquer, il sourit de toutes ses dents et fit irruption dans la salle.
Lorsqu’il vit le monstre assis sur une chaise qui le fixait du regard, il soupira doucement. Certes il ne pouvait pas le nier, elle était très belle dans sa robe noire et rouge parsemé de dentelles et son visage pouvait en troubler plus d’un, cependant elle restait un monstre dévoreur d’humain. Leye quelques peu surpris par une apparition si douce, repris son souffle, leva la tête vers elle, souri d’un air amusé et commença les hostilités :

« Bonjour madame, j’espère que cette invitation n’est pas un prétexte pour pouvoir m’éloigner de mon peuple et que votre royale personne a prévu de faire des compromis car je ne supporterais pas de nouvelles attaques de vos petits monstres adorés. »

Son sourire s’accentua et il s’assit devant elle attendant avec une certaine hâte la réponse de l’étrange beauté vampirique.

Ecrit par Ambra :
L'humain était rentré dans la salle avec une certaine prestance qui étonna même la vampire, il n'était même pas déplaisant à regarder. Ambra se rappelait très bien la dernière fois qu'elle l'avait vu, il n'avait dit point mot cependant il riait très souvent. Il passa la porte avec un beau sourire plutôt amusé il dit alors :

- Bonjour madame, j'espère que cette invitation n'est pas un prétexte pour pouvoir m'éloigner de mon peuple et que votre royale personne a prévu de faire des compromis car je ne supporterais pas de nouvelles attaques de vos petits monstres adorés.

Leye semblait s'amuser de la situation, il n'avait donc point changer. Cependant, ce qu'il lui avait dit la fit plutôt sourire et elle savait qu'avec lui elle n'allait pas s'ennuyer. Elle se leva alors pour ne pas paraître impolie et fit une légère révérence en guide de respect. Elle se mise à rire doucement et elle répliqua :

- Bonsoir monsieur, permettez-moi de vous répondre que je n'ai aucunement besoin de faire une feinte pour vous attaquer. Cependant, vous auriez très bien pu emmener vos escortes qui m'attendraient à la sortie pour me tuer. Ne croyez-vous pas que cela marche dans les deux sens ? Mais si nous sommes là ce soir en ces lieux c'est évidemment pour éviter que de telles choses arrivent n'est pas ?

Ambra lui présenta une chaise qui se trouvait en face d'elle de façon à ce qu'il puisse prendre place. Elle fixait désormais l'humain, il était habillé très élégamment il avait une certaine classe dont les humains en général sont dépourvus. Les humains repoussaient Ambra pour une raison qu'elle a toujours ignoré mais lui ... Lui ne la repoussait absolument pas c'était une sensation étrange pour Ambra. Elle se mise à sourire et lui dit :

- Alors par quoi commençons-nous ?

Ecrit par Leye :
Le jeune homme se distrayait du semi-sourire qu’il lut sur les lèvres de son interlocutrice et sentit que la réponse à son accusation totalement erronée allait sortir de sa bouche. Elle se leva par politesse, fit une révérence ce qui était coutume dans le monde et elle répliqua :

« Bonsoir monsieur, permettez-moi de vous répondre que je n'ai aucunement besoin de faire une feinte pour vous attaquer. Cependant, vous auriez très bien pu emmener vos escortes qui m'attendraient à la sortie pour me tuer. Ne croyez-vous pas que cela marche dans les deux sens ? Mais si nous sommes là ce soir en ces lieux c'est évidemment pour éviter que de telles choses arrivent n'est pas ?»

Le jeune homme fut agréablement surpris de la réponse du monstre. Elle avait répondu exactement comme lui aurait pu le faire et cela l’enchanta au plus haut point. Il la regarda avec un soupçon d’intérêt masculin et accepta de s’assoir auprès d’elle. Il fut extrêmement ravi lorsqu’il s’aperçut qu'elle scrutait du regard ces vêtements et put distinguer dans son visage sans expression un semblant de curiosité mêlé à de l’amusement. Puis un second sourire vint parfaire son visage, elle dit :

« Alors par quoi commençons-nous ? »

Le jeune homme compris immédiatement le sens de cette phrase. La bataille commençait. Il se mit plus à son aise en se servant un verre d’eau et lui répondu :


« Madame, il n’était point dans mon intention de vous accuser de quoi que ce soit et je dois vous avouer que ma garde rapprochée se tient justement derrière cette porte à l’affut du moindre cri. Cependant – il se leva et caressa les mains douces de la belle- je ne voudrais pas que vous salissiez vos jolie mains du sang de mes hommes. »

Il se rassit doucement, un peu choqué d’avoir osé lui prendre la main sans sa permission et continua sans montrer le moindre scrupule :

« Ensuite, vous m’appelez pour une négociation et vous me demandez de commencer –il pouffa de rire - je vous trouve très distrayante ma belle amie. »

Il la fixa quelques secondes comme si il souhaitait la déchiffrer, il ressentait en lui ce délicat besoin de mieux la connaitre puis poussa l’arrogance à son paroxysme, bien décidé à mettre le vampire hors de lui :

« Je dirais que pour commencer si vos magnifiques petits monstres – il accentua sur le mot monstre- arrêtaient de massacrer les paysans qui nourrissent mon peuple, nous n’aurions sans doute pas besoin de la moindre négociation. Mais comme je suis un être bon, j’accepte vos excuses et écoute vos prérogatives. »


Il sourit de toutes ses dents en pensant à ce qu’il avait osé dire et fixa la belle d’une manière paisible, désirant ardemment entendre sa réponse.

Ecrit par Ambra :
Ambra se mise à rire lorsqu'elle entendit les paroles prononcées par l'homme qui se trouvait devant elle. Elle appréciait son arrogance ainsi que sa désinvolture cependant lorsqu'il lui caressa la main gentiment elle n'ôta pas sa main et se les laissa toucher. Elle avait de petites mains plutôt jolie et douce, elle aimait en prendre soin cependant lorsqu'il les toucha elle ressentit un sentiment étrange qu'elle ne pue décrire. Elle ferma les yeux quelques secondes et prit un grand sourire :

- Mon cher je vous laisse l'honneur de commencer tout simplement par galanterie.

Lorsqu'elle prononça ces mots elle se mise à rire. Elle le savait c'était plutôt ridicule mais elle s'en moquait éperdument, elle reprit plus sérieusement :

- Que penseriez-vous si votre seule source d'alimentation ne voudrait plus que vous puissiez vous nourrir et que vous n'ayez pas le choix ? La race des vampires est sans doute l'une des races des plus mortelles et des plus sanguinaires, mais là plus part de ces vampires sont nées comme vous et moi par l'amour d'une mère et d'un père pensiez-vous qu'ils ont eu le choix et qu'ils l'ont encore? Si nous avions le choix nous nous contenteront de copier votre alimentation seulement il est impossible pour nous, nous n'avons pas le choix et je le sais c'est regrettable.

Elle regardait désormais L'Élu humain d'un air plutôt triste la malédiction des vampires était un fléau pour eux, mais ils n'avaient pas le choix ce serait ainsi ou la mort. Elle se haïssait parfois d'être comme elle l'était seulement c'était sa nature et pour rien au monde elle n'aurait changé, elle se battrait jusqu'au bout pour son peuple et elle en paierait les conséquences puis elle reprit sournoisement :

- Je me permet de vous faire remarquer que les humains ne sont pas non plus inoffensif envers les vampires, ainsi que les nombreuses autres races qui s'acharnent sur nous à cause de notre malédiction. Il n'y a t'il pas des humains cruelles et sadiques ? Des lycans avide de meurtres? Et j'en passe ... Les gens ont une tendance à généraliser notre cas et salir notre image. Je peux vous assurer que je ne me laisserais pas faire, voyez-vous j'ai une fierté plutôt bien placé.

Elle souriait désormais, elle avait du répondant et ne se laisserait pas marcher dessus elle savait parfaitement ce qu'elle devait lui dire et elle était au trône pour prendre la défense de son peuple ce qu'elle avait plutôt bien réussi on peut dire qu'elle était plutôt fière de ce qu'elle venait de lui dire. Il était plutôt agréable et beau à regarder mais il pouvait préparé nombreuses tactiques et stratégies contre le peuple d'Ambra et elle ne le laisserait pas passer pour sûr.

Ecrit par Leye :
En entendant cela, Leye sembla plutôt perplexe. C’était assez rare de voir un être avec autant de répartie. Cependant elle venait de toucher un point sensible et sans paraître le moins du monde décontenancé, il répondit :

« Cependant ce que nous mangeons ne pense pas, ne ressent rien, ne se débat pas chaque jour pour se hisser à la hauteur des autres espèces qui ne cessent de les rabaisser avec une certaine cruauté. Nous ne sommes pas parfaits mais nous n’avons jamais apprécié voir souffrir notre nourriture, nous l’a tuons proprement selon les préceptes de la déesse de la terre, Raya. »


Il se mit à penser douloureusement à son père décédé, au combat qui s’était réalisé devant lui et un voile de tristesse traversa ces yeux. Le jeune homme la regarda avec une certaine haine mêlée à de la rage et continua, haussant le ton :

« Nous ne nous réjouissons pas quand notre gibier perd son sang sous nos yeux – il frappa la table de son poing - nous n’avons pas de rire acerbe quand l’enfant de notre nourriture, tétanisé par la peur crie et court pour sauver sa vie. Certes nous ne sommes pas exactement comme la déesse le voulait, nous avons notre part d’ombre, mais on reste des êtres vivants doué d’un cœur qui bat et qui éprouve de l’émotion, nous ne sommes pas des monstres, NOUS. »

Un silence, et Leye comprit qu’il était allé trop loin, il s’excusa faiblement d’avoir osé s’emporter ainsi et s’étonna d’avoir révélé une partie des ténèbres de son cœur à une parfaite étrangère. Il la regarda intensément, sans se cacher, sans rire et compris qu’elle était différente, que ce vampire l’avait touché au plus profond de son être. Sans avoir rien fait, sans avoir montré le moindre attachement, il avait eu l’impression de pouvoir se dévoiler un peu. Cependant, de là à parler d’amour, il ne pouvait l’accepter. Jamais il ne pourrait ressentir le moindre sentiment pour un monstre de la même famille que l’ordure qui avait tué son père, du moins, c’est ce qu’il essaya de croire.

Cette fois, juste cette fois, il ne riait plus. Il se leva, s’éloigna et sans un regard, il lui dit d’un ton froid et sérieux :

« J’accepte de faire un traité avec vous et j'exige simplement moins de boucheries de la part de votre peuple. Je demande un pacte dans lequel vous promettez de diminuer de moitié les massacres occasionnés sur les paysans vivants au sud et à l’est du royaume et j'apprécierais que votre soif de sang ne les fasse pas souffrir outre mesure. En contrepartie, je m’engage à réduire les libertés de la guilde des Hunters et je vous accorde le droit de boire le sang des condamnés à mort de mon pays qui vous seront livrés selon un accord à faire ultérieurement. Par la suite, un traité de paix pourra être signé entre nos deux civilisations. Si cela vous va, je souhaiterais me retirer. »

Ecrit par Ambra :
Ambra le regardait d'un oeil perplexe, elle avait compris qu'il avait sans doute dû avoir un passé difficile à cause des vampires. Mais elle n'y pouvait rien et elle se contenta de ne pas répondre, pas parce qu'elle n'avait plus rien à dire non ... Par respect tout simplement, un respect silencieux. Elle était en colère de par ce qu'il venait de dire cependant, elle savait qu'elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle le regarda un moment sans le lâcher du regard elle se mise à dire finalement :

- J'accepte et je m'engage à contrôler mon peuple, je ne vous retiendrais pas plus longtemps vous pouvez-vous en aller.

Elle ne bougea pas de sa chaise, elle ne désirait pas sortir de la salle et elle allait sans doute y rester pendant un bon moment afin de prendre le temps de réfléchir sur tout ce qui venait d'être dit. Elle devrait être juste et sage cependant juste avant qu'il ne sorte elle s'étonna à dire :

- Faites attention à vous ...


Après ces quelques paroles elle ferma les yeux et ne dit plus mot. Elle ne savait pas s'il était encore là ou s'il était déjà parti ce qu'elle savait c'est qu'elle désirait ardemment qu'il reste près d'elle. Mais pourquoi elle ressentait ce sentiment ? C'était impossible ! Enermio l'attendait et il était humain ! Non elle ne pouvait pas, il s'en irait comme il l'avait dit et tout s'effacerait comme si rien ne c'était passé au fond elle avait obtenu ce qu'elle désirait la paix entre les deux peuples cependant, une solitude bien trop grande la gagnait. Enermio n'était à présent qu'un dragon, il ne pouvait plus la comprendre ... Elle ne trouverait sans doute aucun remède à sa transformation ... Elle s'efforça à ne plus penser à rien c'est ce qu'elle devait faire. Elle avait les épaules bien trop chargés .. Elle eue un moment de faiblesse et une larme roula sur sa joue pour finalement tomber sur la table, l'avait il vue ? Elle ne voulait pas ouvrir les yeux, elle était effrayée qu'il est pu la voir.

Ecrit par Leye :
Lorsque Leye entendu les derniers mots de la belle, il se figea sur place. Peut-être avait-il rêvé ? Oui, cela ne pouvait être que cela. Un vampire ne s’inquièterait jamais pour sa pâture, il préfèrerait aisément l’a mangé. Il se mit à réfléchir quelques secondes avant d’en arriver à la conclusion qu’elle se moquait de lui. Elle devait rire de son malheur et de ses expressions de tristesse : un être sans cœur ne peut être qu’un monstre.

Cependant sans comprendre pourquoi, il eut un moment d’hésitation, il eut envie de se retourner mais il n’osa pas, il ne fallait pas. Les sentiments qu’il avait éprouvés pour ce monstre ne pouvaient qu’être retenu. Il le savait, il n’aurait jamais pu être lié à elle, il n’aurait jamais pu accepter que son peuple soit victime de ces sentiments possiblement brefs.

Il ne se retourna pas, ne la regarda pas, trop énervé d’avoir ressenti le moindre sentiment pour ce vampire. Il eut même de la culpabilité d’avoir trahi ainsi la mémoire de son père et se rappela encore une fois le sourire acerbe du monstre. Il répondit d’une voix faussement rieuse :

« J’y compte bien. Merci d’avoir accepté. Au revoir madame »

Il s’inclina sans la regarder et s’en alla pris d’une immense haine envers lui : plus jamais, il ne ferait cette erreur, plus jamais il ne trahirait la mémoire des défunts humains.

Il fit signe aux élites de l’approcher et lorsque l’un, voyant le visage de rage de Leye, demanda ce qu’il s’était passé, il murmura :

« Les montres sont des monstres : il n’y a rien à dire de plus. »
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